Le 24 novembre 2025, j’ai vécu une expérience de covoiturage professionnelle qui m’a rappelé que changer ses habitudes, même ponctuellement, peut transformer un simple déplacement en un véritable moment de connexion humaine.
Nous devions nous rendre à Maroilles pour une formation consacrée aux changements de comportements dans le cadre du projet INTERREG Cross4Mobility. L’occasion était parfaite pour mettre en pratique ce que nous allions apprendre : adopter une nouvelle manière de nous déplacer et, quelque part, sortir de notre zone de confort.
Une organisation en douceur dès le matin
J’avais donné rendez-vous à mon collègue JF, qui venait de Wépion, à 8h00 au Bultia. Cinq minutes de retard, rien de dramatique, mais largement suffisant pour que je lui envoie un petit message afin de lui préciser où j’étais garée. L’idée était qu’il puisse poser sa voiture facilement à proximité en arrivant. Une petite attention logistique qui simplifie la vie dès le début.
Une fois ensemble, nous avons pris la route vers Beaumont pour rejoindre notre collègue Fred. Là, nous avons changé de véhicule pour poursuivre le trajet dans sa camionnette jusqu’à Maroilles. J’avais déjà prévenu Fred que nous aurions un léger retard pour éviter qu’il ne s’inquiète. Nous avions de toute façon prévu quinze minutes de marge dans notre timing, ce qui a suffi : au final, nous sommes arrivés cinq minutes avant le début de la formation. Parfaitement à l’heure, sereins, et surtout déjà dans un état d’esprit positif.
Le plaisir simple de se faire conduire
Ce trajet m’a rappelé combien il est agréable, parfois, de se laisser conduire. On profite du paysage, on relâche légèrement la pression du volant, et on prend part à une dynamique de groupe qui change le rythme habituel. Cela crée des liens, renforce la confiance entre collègues et permet d’apprendre à se découvrir autrement qu’autour d’une table ou d’un écran.
Nous avons parlé un peu de tout et de rien : le quotidien, les projets, quelques anecdotes. Avec des collègues que je connais déjà, je me sens naturellement plus à l’aise. Je ne suis pas du genre à étaler ma vie privée au travail, exceptés les sujets classiques comme les enfants ou les vacances, évidemment !
J’ai ’apprécié ces moments simples où l’on partage le trajet en toute légèreté. Et quand le silence s’installe… eh bien, la question se pose toujours : faut-il relancer la conversation ou laisser faire ? De mon côté, écouter de la musique pendant mes trajets me convient très bien, mais en covoiturage, on s’adapte. Et finalement, cela se passe toujours naturellement.
Covoiturer demande un peu de méthode
Le covoiturage est une pratique conviviale, mais elle repose sur un principe clé : la communication. Un retard, un changement d’heure, un point de rendez-vous modifié… tout peut entraîner un effet domino. Prévoir une marge de manœuvre reste la meilleure solution pour éviter le stress ou les imprévus. Ce jour-là, notre organisation a bien fonctionné parce qu’on avait anticipé et qu’on restait en contact.
Je pratique le covoiturage depuis longtemps, et s’il y a bien une constante, c’est que chaque expérience est unique. Cela dépend des personnes, du trajet, de l’humeur du jour… mais surtout de ce que chacun est prêt à en faire. C’est un état d’esprit qui repose sur l’ouverture, le respect et la volonté de partager un bout de route, un bout de vie !
Un geste pour l’environnement… et pour le portefeuille
Le covoiturage n’est évidemment pas la solution miracle à tous les embouteillages. Aucun mode de transport ne l’est actuellement ! Mais je suis convaincue qu’il fait partie d’un ensemble de réponses possibles : réduire le nombre de voitures sur les routes, diminuer les coûts liés au carburant et frais d’entretien, atténuer l’impact environnemental, rendre les trajets plus agréables… C’est une petite action à l’échelle individuelle, mais qui, cumulée à d’autres, peut réellement changer la dynamique collective.
Cette expérience m’a encore plus confortée dans cette idée : adopter le covoiturage de temps en temps est non seulement utile, mais aussi enrichissant.
En conclusion
Ce trajet vers Maroilles m’a rappelé que modifier ses habitudes, même pour quelques heures, peut transformer un simple déplacement en une expérience humaine chaleureuse et positive. Nous sommes arrivés à destination détendus, connectés et prêts pour notre formation sur les changements de comportements… après avoir commencé, sans le savoir, à en appliquer un dès le matin.
Comme souvent, ce ne sont pas les kilomètres qui rendent un voyage intéressant, mais les personnes avec qui on les parcourt. Et ce jour-là, cela valait largement le détour !
